Je fais souvent des articles qui parlent de vos histoires, de mon expérience de thérapeute, et parfois je me livre sur des sujets précis qui, je l'espère, peuvent vous rassurer ou vous inspirer. Il est temps dans ce post que je vous donne 3 anecdotes sur mon histoire de vie, dont je me sers pour vous accompagner de manière complète et unique.
J'ai une formation de chant lyrique
La musique a toujours fait partie de ma vie, j'ai longtemps joué du piano, j'ai même fait de la danse orientale !
Mais le chant lyrique tient une place tout à fait particulière car je m'en sers, parfois, lorsque je vous accompagne. Car le chant, c'est avant tout la respiration. Tout comme la sophrologie !
Il m'arrive donc d'utiliser mes connaissances en chant pour vous accompagner dans ces contextes :
- Vous donner des exercices de respiration en complément de ce qu'offre la sophrologie, pour vous aider, notamment en cas de crise d'angoisse, à retrouver le calme
- Vous transmettre des astuces supplémentaires pour gérer les contractions. Je ne suis pas formatrice en chant prénatal, mais j'en ai quelques notions, qui combinées à mes connaissances en chant lyrique, me permettent de vous transmettre des techniques aidantes.
- Dans le cas où vous avez besoin de prendre conscience de votre périnée, après un accouchement difficile, ou pendant la grossesse par exemple, il est possible de se servir de techniques de chant pour "pousser l'air" à partir du périnée !
J'ai longtemps cru que j'étais timide
A l'école particulièrement, on m'a vite cataloguée de "réservée", et j'y ai cru ! Il m'a fallu des mois de thérapie, à l'âge adulte, donc, pour comprendre que je n'étais pas si timide que ça, mais que je me conformais à l'image que les gens se faisaient de moi !
J'en ai même fait une vidéo avec beaucoup d'auto-dérision !
Toute cette prise de conscience m'a orientée, dans un premier temps, à accompagner les personnes qui manquent de confiance en elles et/ou qui ont peur de parler en public. La périnatalité m'a détournée de cette idée première, bien que la confiance en soi fasse encore grandement partie des sujets abordés dans mes accompagnements !
PMA, accouchement, rebondissements !
La PMA n'est pas un long fleuve tranquille
Ce n'est pas un secret, je suis devenue maman grâce à la PMA.
Les rendez-vous préparatoires avant une première tentative ont été grandement compliqués par le COVID, à tout moment le processus pouvait être suspendu pour cause de reconfinement ou de durcissement des consignes sanitaires.
Pour la petite histoire, le jour de la conception de ma fille a lui-même été rocambolesque : en Belgique par une journée d'hiver extrêmement froide, au cours de laquelle j'ai dû courir pour éviter de rater mon train !
Je ne me sentais donc pas du tout dans les conditions de calme et de confort qui me paraissaient propices à un début de grossesse. Je me souviens même avoir pensé "Si avec tout ça, cela fonctionne, ce sera miraculeux !" Et finalement, ça a marché !
L'accouchement de mes rêves
Toute ma grossesse, j'ai voulu, bien sûr, profiter du moment présent, de chaque instant de cet état si particulier, et bien sûr du lien que j'ai construit avec mon bébé au fil du temps.
J'ai également mis a profit ces mois hors du temps pour me préparer à l'accouchement, que je souhaitais le plus naturel possible : grâce à l'auto-hypnose notamment, je me suis fait une préparation mentale digne d'une championne olympique !
La naissance de mon enfant a eu lieu dans des conditions de rêve selon mes critères, qui peuvent représenter un cauchemar pour quiconque a un autre idéal d'accouchement. J'ai fait tout le travail chez moi avant d'arriver à la maternité juste pour l'expulsion. J'ai mis en pratique ce que j'avais prévu pour gérer les contractions, et je les ai très bien vécues !
Je suis de celles qui disent haut et fort : "J'ai eu mal pendant mon accouchement". J'ai même ressenti de grandes douleurs et des sensations très intenses. Mais j'étais complètement en paix avec cela. J'avais mal et je m'en fichais, car une chose comptait plus que tout dans ma tête : j'étais fascinée par la force que déployait mon corps pour faire naître mon bébé.
Un post-partum doux amer
Une fois ma fille sortie de mon ventre, je me suis mise à trembler, à pleurer. Autant quelques minutes auparavant, j'étais une lionne, sauvage et surpuissante, autant l'accouchement terminé, je me retrouvais vulnérable et perdue. J'étais sûre d'aimer mon bébé, notre relation était le prolongement de ce lien que nous avions tissé pendant ces mois in-utéro. Mais une fois l'aboutissement de l'accouchement passé, j'étais en état de sidération. Je ne savais pas ce que je devais faire, à part prendre soin de mon bébé. Je n'ai même pas pensé à boire alors que j'étais assoiffée !
J'ai mis quelques jours à reprendre mes esprits, la fatigue n'aide pas à avoir les idées claires. La maltraitance des équipes de la maternité non plus. En suite de couches j'ai entendu de véritables jugements et culpabilisations que je ne souhaite à personne. Et accessoirement, mon début d'allaitement a été complètement raté, j'ai mis des mois à m'en remettre.
En revanche, moi qui m'étais préparée à un post-partum horriblement difficile à vivre, je l'ai trouvé particulièrement doux, du moins le temps du congé maternité : le temps n'existait plus, je n'avais aucun rythme, je vivais à l'heure de mon bébé, et rien n'existait en dehors d'elle et moi. J'ai donc très bien vécu le manque de sommeil, malgré les multiples angoisses dès qu'elle me faisait quelque chose de nouveau qui me paraissait "anormal". Jour après jour, j'ai appris à être une maman.
Le plus difficile a été la fin du congé maternité, devoir repenser au monde extérieur, aux tâches administratives, faire garder mon bébé... J'ai mis très longtemps à me sentir à l'aise avec tout cela. Idéalement, j'aurais aimé que ce temps suspendu, juste entre mon bébé et moi, dure un an.
Et c'est seulement aux deux ans de ma fille que j'ai commencé, un peu, à sortir de ce tourbillon sans répit qu'est le post-partum.
C'est aussi pour cela que je vous accompagne pas à pas, à toutes les étapes de la maternité.
Parce que chaque vécu est unique, et qu'à tout moment on peut avoir besoin d'une aide, d'une main tendue, d'un soutien et d'un exutoire.
Et surtout, pour vous aider à vous sentir le mieux possible à chaque instant.