Si vous avez des enfants ou projetez d'en avoir, la question de faire croire, ou non, au Père Noël, s'est peut-être posée. J'ai moi-même dû débattre avec mon propre point de vue sur le sujet. D'un côté, faire croire au Père Noël revenait à mentir à son enfant, et de l'autre, ne pas lui faire croire le/la privait d'une certaine forme de magie de l'imaginaire, et le/la différenciait de la majorité des enfants de l'école qui, eux, croyaient au Père Noël. Et puis j'ai entendu parler de la tradition danoise du Père Noël, qui offre un entre-deux que j'ai décidé d'adopter. Si cela peut vous inspirer, voici comment cela fonctionne.
Avertissement
Cet article parle des fêtes de fin d'années et de comment on les présente aux enfants.
Si le sujet de Noël, ou si le sujet des enfants est douloureux pour vous, protégez-vous et passez à un autre article.
Le Père Noël, mais pas que
Ce que j'ai compris de la tradition du Père Noël au Danemark tient en une phrase toute simple :
Un seul cadeau est offert par le Père Noël, les autres sont offerts par les vrais gens (les proches, la famille)
Ce que j'ai aimé dans cette approche, c'est de faire exister le Père Noël, sans faire reposer sur lui toute la féérie des cadeaux arrivés par magie.
La magie de l'imaginaire
Voir des étoiles dans les yeux de mon enfant est certainement une de mes plus grandes sources de joie du moment. Je suis donc heureuse de lui faire profiter de ces moments un peu magiques au moment de Noël, tout en lui disant la plus grande vérité possible.
Je lui parle donc du Père Noël comme je lui parlerais d'un personnage de livre pour enfants (coucou Trotro, P'tit Loup et Tchoupi). C'est-à-dire que dans son imaginaire, ces personnages existent et c'est le principal.
Rendre aux proches le mérite de leur cadeau
Je suis aussi heureuse que les membres de la famille puissent être remerciés personnellement pour les cadeaux qu'ils font, sans se cacher derrière un certain Père Noël qui s'attribue tout le mérite.
Accessoirement, cela permet aussi de ne pas trop se censurer lorsque l'on parle entre adultes des cadeaux de Noël : l'enfant sait que les gens s'offrent des cadeaux entre eux, cela ne l'empêche pas de faire exister le Père Noël dans son imaginaire.
Un seul cadeau, peut-être un peu inattendu, un peu spécial, viendra du Père-Noël, pour ajouter une dimension de surprise et de magie. Cela me permet, en tant que maman, de faire exister le Père Noël sans trop le sacraliser.
S'intégrer aux autres enfants
En mettant mon enfant en collectivité, j'avais deux peurs principales (en dehors de la transmission des virus) :
- Que mon enfant se sente trop différente pour s'intégrée, soit rejetée, mise à l'écart
- Que mon enfant soit la peste que l'on déteste parce qu'elle a dit tout haut ce que tout le monde ignore (par exemple : le Père Noël n'existe pas)
Ce sont principalement ces deux craintes qui m'ont poussée à entretenir le mythe du Père Noël auprès de mon enfant.
L'inspiration du Danemark m'a donc permis de faire en sorte que mon enfant "croie" au Père Noël, suffisamment pour laisser les autres enfants y croire aussi, tout en restant au plus proche de la vérité des cadeaux.
Etre alignée avec sa parentalité
Quel que soit votre choix concernant le Père Noël, comme pour tout le reste de vos choix de parent, le principal est de vous sentir en accord avec vos décisions, et n'avoir ni regret ni remord.
Si vous avez des difficultés à faire vos choix de parentalité, ou si vous vivez difficilement avec des décisions que vous avez prises ou qui se sont imposées, prenez le temps de vous faire accompagner pour vous sentir mieux.